LE MATIN
22/12/2002
L'OLEODUC HASSI-MESSAOUD
CAP-DJINET ENDOMMAGE
Le pipeline reliant Hassi-Messaoud à
Cap-Djinet a subi de sérieux dégats tôt dans la matinée d'hier sur le tronçon Bellahnèche, dans la commune de Djebahia, 30 km
au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira.
Un glissement de terrain a emporté une
partie de l'oléoduc qui déverse en pleine nature une importante quantité de pétrole.
Les services de la Sonatrach sont aussitôt intervenus et procédé à la récupération
de cette substance polluante en utilisant un matériel ramené de Béni-Mansour, dans la
wilaya de Béjaïa.
A signaler qu'un projet de renouvellement
du pipeline sur ce trançon, mis en place depuis les années 1970, est déjà lancé pour
parer définitivement aux multiples fuites enregistrées sur cette portion déféctueuse.
M. Sadoun
23/12/2002
BOUIRA/DJEBAHIA
Le Pipe-line endommagé
Les fortes pluies qui se sont abattues récemment
continuent de générer leur lot de dégâts. Ainsi, nous apprenons de source crédible
que suite à un glissement de terrain survenu dans la nuit du vendredi dernier au lieudit Boulehneche, situé à quelques encablures de la commune
de Djebahia, à 30 km au nord-ouest du chef-lieu de wilaya, le pipe-line
Hassi-Messaoud-Alger a été fortement endommagé.
En effet, pendant de longues heures de grandes
quantités de pétrole se déversaient dans la nature puisque ce n'était que le lendemain
matin que les services de Sonatrach se sont dépêchés sur les lieux pour procéder aux
réparations. Mais il semble que les dégâts, vu l'ampleur de la fuite de pétrole,
auront des répercussions fâcheuses car, apprend-on de la même source, ce produit risque
d'atteindre le barrage de l'oued Isser, à Béni Amrane.
Brahim K.
23/12/2002
Des flaques de pétrole dans le
barrage de Beni-Amrane
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces
derniers jours ont provoqué un glissement de terrain entraînant du coup, le sabotage du
pipe-line, Hassi-Messaoud, Cap Djenet au niveau du lieu-dit Bellahcène.
Aussitôt, une équipe de Sonatrach s'est déplacée sur les lieux et procédé au pompage
du petrole déversé du tuyau pour le transporter sur le camion-citerne à la raffinerie
de Beni Mansour, cela alors qu'une importante quantité s'est déversée sur l'oued
Djemaa, emportée ensuite sur l'oued Issers pour échouer dans le barrage de Béni Amrane
qui alimente l'Algérois. Hier, ces équipes de l'environnement ont constaté des flaques
de petrole au niveau du barrage et ont procédé avec des équipes spécialisées à
des études approfondies sur l'impact d'une éventuelle pollution des eaux de ce barrage.
Et comme première mesure, des barrages flottants ont été installés pour extraire le
pétrole. En dépit de la gravité de la situation, il serait encore prématuré de parler
de catastrophe écologique, nous dit-on de source environnementale.
La Tribune
23/12/2002
LES EQUIPES SPECIALISEES
S'AFFAIRENT A DETERMINER LE TAUX DE POLLUTION
Des traces de pétrole dans l'oued
Isser
La présence d'une odeur et de traces visqueuses de
pétrole au niveau de l'oued Isser a mis en alerte les autorités locales de la région de
Lakhdaria, les services d'hygiène, de la prévention et les équipes de l'EPETO. Selon le
président de l'APC, l'alimentation en eau potable de la ville à partir de quatre puits
se trouvant sur la rive de l'oued a été interrompue en attendant les résultats des
analyses effectuées sur place. Les citoyens et les responsables sont au fait de la
contamination des eaux superficielles, après le déversement d'une quantité de pétrole
qui n'est encore pas évaluée par les structures de la Sonatrach de Béjaïa depêchées
sur les lieux samedi dernier à la suite de la rupture de l'oléoduc Hassi-Messaoud - Cap
Djinet au niveau du village Belharech, dans
la commune de Djebahia.
Avec les pluies qui se sont abattues au même moment,
le petrole s'est déversé d'abord dans l'oued Soufflat, un affluent de l'oued Isser,
selon nos sources. Cette substance polluante est arrivée même au barrage de Beni Amrane
dans la wilaya de Boumerdes. Le maire de Lakhdaria a ajouté avoir contacté toutes
les parties concernées de la région dont les eaux souterraines seraient affectées par
infiltration. Ce qui constitue un danger pour la population. Au niveau de la Sonatrach de
Bejaia, le directeur que nous avons joint par téléphone rassure que ses équipes sont
sur le point de terminer la réparation du pipe-line et la récupération du pétrole,
notamment à l'entrée du barrage. Une opération difficile qui va nécessiter beaucoup de
temps, tenant compte de l'aspect du lit de l'oued dont la partie contaminée est d'une
longueur de près de 20 km.
Concernant le taux de pollution de l'oued, M. Ait
Messaoud de l'EPETO de Lakhdaria nous a indiqué que seule une analyse physico-chimique
approfondie peut le déterminer. Au moment où nous mettons sous presse, aucune
information n'est donnée sur les résultats de ces analyses.
Nacer Haniche
27/12/2002
Avant-hier, un tragique
accident de la circulation est survenu à 17 heures 40 minutes, sur
la RN5 à lentrée-est de la ville dAomar, commune située à
22 km au nordouest de Bouira, causant la mort de deux personnes, le PDG de lENAD et
un autre cadre de la même entreprise qui laccompagnait, et la blessure de cinq
autres personnes.
Daprès les informations que nous avons eues hier auprès de la Protection civile,
laccident est dû à la perte de contrôle du véhicule de marque Peugeot 406 à
bord duquel voyageaient M. Hadjoudj Ahmed et M. Bellabed Ahmed, respectivement P-DG et
cadre de lENAD (Entreprise nationale des détergents) dont le siège social se
trouve à Sour-El-Ghozlane. Leur véhicule se retrouvera face à face avec un camion de
marque Sonacome qui roulait en sens inverse, ainsi quun fourgon de voyageurs. Le
choc de ces trois véhicules fut terrible et a été fatal pour les deux cadres de
lENAD qui sont morts sur le coup alors que les autres occupants du fourgon, au
nombre de sept, ont eu des blessures plus ou moins graves, dont trois durent être
évacués vers les hôpitaux dAlger.
Y. Y.
La Tribune
26/12/2002
Deux morts et cinq blessés dans un
accident de la route près de Bouira
Dans la soirée de mardi dernier, un violent
accident sest produit à
la sortie est de la ville de Aomar,
commune située à 25 kilomètres au nord-ouest de Bouira, entre un véhicule, un fourgon
et un camion semi-remorque. La violence du choc a provoqué la mort sur le coup de deux
personnes, le P-DG de lENAD Sour El Ghozlane et un cadre de la même entreprise, qui
étaient à bord du véhicule léger alors que les cinq occupants du fourgon ont été
blessés.Cet accident sajoute au triste bilan de la sécurité routière au niveau
de la wilaya. Il a eu lieu sur la RN 5, considérée comme laxe de la mort par les
automobilistes, au moment où des journées de sensibilisation sur la sécurité routière
sont organisées au niveau du CIAJ de Bouira.Dans une communication faite par le
représentant de la gendarmerie, les statistiques indiquent que pour lannée 2002,
le nombre daccidents de la route a atteint 142 sur le territoire de la wilaya,
faisant 654 morts et 1 328 blessés.
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